Programme 2013 : Leçon

> Mme de Sévigné - Lettres de l'année 1671

"Terminer sa lettre"

Proposition de leçon

 

 

 

« L’orateur doit se réserver principalement pour la fin car c’est là ou jamais qu’il est permis d’ouvrir tous les trésors de l’éloquence. » Quand Quintilien énonce cette loi rhétorique dans De Institutione Oratoria, il assigne à la fin de la lettre une valeur de couronnement du discours. Mme de Sévigné manifeste bien la connaissance qu’elle a de cet impératif puisque, sur le point de mettre un terme à sa lettre du 16 septembre 1671, elle écrit : « Voici le bel endroit de ma lettre » (p. 312). Le bel endroit parce qu’il s’agit de finir en beauté, de déployer les dernières ressources de son éloquence, parce que c’est le moment d’embrasser et embrasser encore cette fille aimée mais peut-être aussi le bel endroit parce qu’il signifie la fin d’une lettre forcément trop longue, forcément importune.  Au bout d’une lettre fleuve, la fin intervient peut-être trop tard.  Le sujet de cette leçon, par sa formulation verbale ne nous amènera pas seulement à examiner ce qui est dit en fin de lettre mais surtout à considérer ce que représente cet acte pour l’épistolière. Toujours empressée quand il  s’agit de commencer à rédiger sa lettre - elle écrit même « de provision », anticipant sur les jours de courrier -  la marquise n’est donc pas aussi à l’aise quand il s’agit de terminer sa lettre. Des exigences contradictoires – finir vite pour ne pas lasser, ne jamais finir pour ne pas interrompre la conversation avec Mme de Grignan, épancher sa souffrance, être maîtresse de la péroraison- vont imprimer des tensions douloureuses  au sein de ces fins de lettres. Alors même que Mme de Sévigné est plus que consciente des enjeux rhétoriques, nous verrons que pour la marquise terminer sa lettre ne saurait constituer un moment d’apothéose.

 

 

 

Plan :

 

1-      Modalités de la clôture

2-      Le duo et le colloque

3-      Lettre à terminer, lettre interminable

 

 

 

 

1-      MODALITES DE LA CLOTURE :

 

 

 

a-  Terminer rhétoriquement

 

 

 

Même si les fins de lettres n’obéissent pas à un modèle unique, on peut cependant remarquer que la plupart du temps Mme de Sévigné termine sa lettre en deux mouvements distincts et que ces deux mouvements  correspondant à une exigence de la rhétorique antique. La lettre du 24 décembre 1670 en présente le schéma embryonnaire : « Voilà qui est fini. Adieu ». En effet, la lettre sévignéenne annonce souvent qu’elle parvient à son terme par une formule introduite par le présentatif « Voilà » : « Voilà un beau sujet de discourir (p.42), Voilà de belles réflexions (p. 356) ». La fin est donc soulignée : « voilà » est une indication conclusive qui marque la fin du discours, la fin en tout cas de la partie informative de la lettre. Ces formules ont une dimension métalinguistique, les mots écrits précédemment font l’objet d’un jugement, négatif ou pour le moins ironique « Voilà bien des lanternes » (p.100), jugement anticipant pour le désamorcer celui de Mme de Grignan. Tout ce qui précède étant ainsi dénigré ou renvoyé au néant, la vanité de la lettre étant établie, la nécessité de finir s’impose donc naturellement. L’autre marque de fin, presque systématique cette fois est celle qui consiste en manifestations d’affection et de tendresse « Adieu ma très chère enfant. Je suis si absolument et si entièrement à vous qu’il n’est pas possible d’y ajouter la moindre chose. Je vous prie que je baise vos belles joues et que je vous embrasse tendrement, mais cela me fait pleurer ». Alors que la récapitulation constitue une conclusion sur les choses (en termes rhétoriques, il s’agit d’une anacéphaléose), l’adieu, second temps de la clôture est une conclusion sur les  sentiments, une conclusion qui prend appui sur les passions, l’amour de la mère pour sa fille, sa souffrance d’être loin d’elle. C’est là qu’il faut user du pathétique.

 

 

 

b- Terminer thématiquement

 

 

 

Certains thèmes apparaissent comme des indicateurs de fin de lettre dans la mesure où ils apparaissent très majoritairement à cette place. C’est ainsi avant de terminer que Mme de Sévigné évoque, pour le saluer, M. de Grignan. « Une amitié à M. de Grignan. (p. 243), Assurez M. de Grignan de mon amitié (p. 254), « Je suis fort aise que la maladie du pauvre Grignan ait été si courte » (p. 289). Ces civilités adressées à l’époux provençal sont parfois assorties d’un rappel de la mission de Mme de Grignan : restaurer l’équilibre financier de cette famille.  C’est aussi à cette place que se situe le carnet des naissances et des décès à moins que ces événements ne présentent quelque aspect extraordinaire ou ne concerne quelqu’un de proche. Voyons pour s’en convaincre la fin de la lettre du 24 avril : « M. de Menars épouse Melle de La Grange Neuville. Je ne sais comme j’ai le courage de vous parler d’autre chose que de Vatel. » Nette est l’opposition entre la mort frappante de Vatel qui mérite d’occuper le corps de la lettre et l’information insignifiante d’une union entre deux personnes qui n’apparaitront pas ailleurs dans les Lettres de 1671. En fin de lettre sont donc reléguées les informations peu importantes, expédiées par des phrases brèves et qui font que l’hétéroclite gagne quelque peu la lettre sur sa fin. « Ma tante me paraît très malade ; cela me fâche et m’occupe. Je donnerai votre lettre à M. de la Rochefoucauld ; je suis assurée qu’il la trouvera très bonne. Je hais les dessus de vos lettres… faire tenir (p. 388) Ce désordre final est peut-être aussi entretenu par d’autres raisons. Quand la marquise pose brutalement comme dernière phrase de la lettre du 25 février « M. Vallot est mort », s’agit-il d’une nouvelle qu’elle apprend au moment où elle écrit ou bien de quelque chose qui lui revient à l’esprit avant qu’elle ne ferme « son paquet ». Quoi qu’il en soit, Mme de Sévigné termine ses lettres sur des informations mineures, parfois juxtaposées dans un joyeux désordre.

 

 

 

c-  La convention et la chute

 

 

 

Terminer une lettre contraint son auteur à utiliser les formules figées de la civilité épistolaire. Or il n’est rien qui ne déplaise plus à la marquise et elle ne les évoque que dans le cadre d’une répudiation ironique « Je crois que vous en êtes persuadée, et que, sans donner dans la justice de croire, je puis finir ma lettre » (p. 277). Elle n’en use donc que rarement, quand ses correspondants ne sont pas des familiers comme le comte et la comtesse de Guitaut « Vous pourriez, Madame, avoir une plus agréable compagnie, mais non pas une qui vous soit plus acquise, ni qui soit plus sincèrement votre très humble et très obéissante servante » (p. 363). Quand il s’agit d’écrire à Mme de Grignan, de telles formules ne s’imposent pas puisque ce sont des lettres intimes, familières, mais l’abondance des courriers, la nécessité bihebdomadaire de dire adieu et d’exprimer son affection ne doit pas être lourdement répétitive et redevenir par la même conventionnelle. La marquise a conscience que ces fins de lettres sont le lieu de redondances qui peuvent lasser « Je vous embrasse et vous aime, et vous le dirai toujours parce que c’est toujours la même chose. » (p. 173)  Elle pense cependant être capable de « répéter » le mot « aimer » sans jamais le « profaner » (p. 130), de remotiver une formule usée. Mais en dépit de ce qu’elle affirme, Mme de Sévigné s’efforce d’introduire de la variété à la fin de sa lettre et de finir parfois par une pointe incongrue, moyen sûr d’éloigner le conformisme et de produire une impression décisive : « J’embrasse ce comte qui est si adroit, qui joue si bien à la paume et au mail : j’aime ces choses-là » (p. 151), « Quoi ! on ne connaît point les restringents en Provence ? Hélas…en ait » (p. 373)

 

 

 

T : Terminer sa lettre est donc un moment périlleux dans la mesure où terminer en beauté signifie à la fois l’obéissance à des canons rhétoriques anciens et une capacité à varier toujours pour être véritablement lue jusqu’au bout. Dans une deuxième partie, nous verrons que terminer sa lettre est une mise à l’épreuve des sentiments.

 

 

 

2-      LE DUO ET LE COLLOQUE

 

 

 

a- L’instant phatique

 

 

 

Terminer une lettre, c’est se quitter. Aussi faut-il, avant de sauter dans le vide de la séparation, vérifier que les liens entre l’épistolier et son destinataire sont bien solides, solides et transparents, que le contact épistolaire pourra être renoué sans peine.  La matière informative est épuisée et  le langage sert maintenant à atteindre, toucher celle ou celui avec qui la conversation va être rompue. Prenons pour exemple la mise au point au bas de la lettre du 16 février adressée à Bussy, après une période de tensions : « Ecrivons-nous un peu sans nous gronder, pour voir comment nous nous en trouverons. Si cela nous ennuie, nous serons toujours sur nos pieds pour nous faire quelque petite querelle d’allemand ». Le contact se maintient aussi à travers le don, les offrandes affectives « Je suis tout à vous, ma bonne » (p. 251) ou simplement pratiques mais aussi  la demande « Mandez-moi seulement des nouvelles de votre santé » (p. 213), à travers les appels à la confidentialité « Ceci entre nous deux et Mme de Coulanges » (p. 49) et la connivence affichée « Vous savez comme je suis à vous » (p. 286). Les mots valent pour s’adresser, et les apostrophes se multiplient, « Ma très bonne…Ma chère et ma très chère (p. 370)

 

 

 

b- L’élan brisé de l’élégie

 

 

 

  Au-delà de la simple adresse, la fin de la lettre est l’endroit privilégié pour que s’exprime l’amour de la mère pour sa fille. Mais si l’emphase est l’un des éléments attendus de la fin du discours (« Je suis à vous, sans aucune exagération ni fin de lettre » p. 349) , les lettres de l’année 1671 se caractérisent plutôt par une tension entre l’hyperbole et l’atténuation. « Je vous aime plus que ma vie » (p. 304), « Adieu, ma chère enfant, l’unique passion de mon coeur, le plaisir et la douleur de ma vie » sont deux exemples  parmi tant d’autres d’une expression hyperbolique de l’amour maternel. Par la simplicité de l’expression elle touche parfois au sublime « Adieu, bonne. Adieu, belle. Je vous baise et vous embrasse d’un cœur que Dieu voit » (p. 342). Parce que cet amour est « douleur », l’épanchement élégiaque peut rapidement se transformer en un reproche, une plainte culpabilisatrice et pénible à entendre. Aussi l’hyperbole se trouve-t-elle nuancée par différentes techniques d’atténuation. « Je ne veux point vous parler de la tendresse vive et naturelle que j’ai pour vous » (p. 223), «  Vos lettres sont ma vie ; je ne vous dis pas la moitié ni le quart de l’amitié que j’ai pour vous » (p. 322) sont des exemples de prétérition (le locuteur ne dit pas ce que néanmoins il dit). On peut citer aussi la fausse désinvolture de la lettre du 29 novembre, «  Adieu mon ange ; j’ai bien d’autres lettres à écrire que la vôtre » où la marquise feint d’abandonner sa fille pour mieux aller répandre la nouvelle de la naissance de l’héritier Grignan.  La prétérition révèle la frustration de la marquise et tous les interdits qui pèsent sur la communication, Les considérations élégiaques ont une double légitimité à se trouver placées en fin de lettre, pour produire la dernière impression, marquer l’esprit de la comtesse, insensiblement la convaincre de revenir à Paris mais aussi parce que cette place destine la plainte à être très rapidement  abrégée.

 

 

 

c-  Un carrefour polyphonique

 

 

 

La fin de la lettre, si elle est le moment intime des adieux est aussi l’endroit où sont transmis les messages d’affection des uns et des autres. La marquise termine sa lettre en saluant, outre sa fille divers membres de la famille de Grignan  « J’embrasse M. de Claudiopolis, et le colonel Adhémar, et le beau chevalier » (p. 349) et elle a la charge d’adresser à la comtesse les salutations d’une foule de connaissances parisiennes ou bretonnes. Ainsi, à la fin de la lettre du 30 août, pas moins de douze personnes veulent embrasser Mme de Grignan , plus de « mille » à la fin de la lettre du 22 avril. Derrière cette exagération, il y a la fierté de voir sa fille appréciée mais aussi le sentiment d’une intrusion. Le social vient parasiter le privé. La gêne éclate dans la lettre du 31 mai « Ils vous aiment tous passionnément ; je crois qu’ils vous écriront. Pour moi, je prends les devants, et n’aime point à vous parler en tumulte ». Une foule se presse qui la sépare de sa fille au moment où le besoin d’intimité se fait le plus sentir.

 

 

 

T : C’est donc à la fin de la lettre qu’apparaît son insuffisance en tant que substitut au contact direct, à tel point que va se créer le fantasme d’une lettre qui ne finirait jamais.

 

 

 

 

 

3-      LETTRE A TERMINER, LETTRE INTERMINABLE

 

 

 

 

 

a- Terminer sa lettre, une violence

 

 

 

Terminer une lettre signifie que le moment de dire adieu est arrivé. Parce qu’il renouvelle la séparation traumatisante du mois de février, cet adieu est difficile, voire impossible à dire, il est douleur, déchirement. La lettre du 6 février ne porte d’ailleurs pas trace du mot honni. Les lettres à d’autres correspondants que Mme de Grignan supportent que le mot « Adieu » soir le dernier de la lettre (cf. lettres du 24 et du 31 décembre) mais quand elle s’adresse à sa fille, la marquise semble redouter l’effet couperet du mot. Dans la lettre du 19 juillet, il faut encore 23 lignes après l’adieu pour que la marquise se résolve à finir sa lettre. Ailleurs, elle le répète plusieurs fois révélant le conflit entre raison et sentiment. Terminer sa lettre est une violence quand la marquise ne choisit pas le moment de s’interrompre, quand la nécessité de quitter son logis, le rythme des courriers, l’impatience d’un postillon la force à aller contre son cœur.  Tout est exacerbé quand on arrive au bout de la lettre, les inquiétudes maternelles se transforment en sombres pressentiments : « Adieu, mon enfant. Mon Dieu ! n’êtes-vous point tombée ? Vous ne me dites rien ? » (p. 308) La lettre 105 comporte en ses dernières lignes une phrase au double entendre : « Adieu, ma chère enfant. Il faut partir ». La phrase peut se comprendre comme « Je dois m’en aller » mais aussi comme  « L’heure est venue que nous nous séparions ».

 

 

 

b- Stratégies de retardement

 

 

 

Pour ne pas affronter la perspective de l’adieu, Mme de Sévigné développe de nombreuses stratégies, tout d’abord reculer le terme en écrivant des lettres fleuves. La longueur  extravagante des lettres est un point souvent commenté dans la correspondance, et très souvent ironiquement: « J’aime qu’on finisse » (p. 304), « Je finirai bientôt ma lettre » (p. 63), « J’achèverai cette lettre quand il plaira à Dieu » (p . 145). La lettre se transforme en feuilleton, semble s’achever pour mieux reprendre le soir ou le lendemain, et possède donc plusieurs fins. L’exemple le plus significatif est peut-être la lettre 40 écrite entre le 26 et le 29 avril, « L’infinité  de cette lettre » fait image, elle est la mesure de l’amour maternel : la lettre est infinie car Mme de Grignan est « infiniment chère «  à sa mère. Même si la marquise semble se reprocher la longueur accablante de ses missives, elle en éprouve aussi un secret plaisir car cette démesure agit comme preuve. A contrario, celle qui éprouverait de la satisfaction en mettant le point final à sa lettre serait une « marâtre » (p. 344). La longueur des lettres est comme le symptôme d’une douce guerre entre la mère et la fille, la mère s’imposant à celle qui l’a peut-être fuie par des lettres monstres et prétendant que si la lettre devient une sorte de livre, la faute en incombe à la comtesse dont les perfections contraignent la mère à lui transmettre les compliments de tous (cf. p. 296) Pour dilater la lettre à l’infini, la marquise n’est pas en peine d’anecdotes de dernière minute, telle que celle de la jeune fille bohème dans la lettre du 28 juin (cf. p. 229) ou de répétitions de mots d’esprit : « Vous ai-je dit qu’il y avait des demoiselles à Vitré…Kerborgne ? »  (22 juillet) Oui, cette information était déjà présente dans une lettre précédente, celle du 5 juillet… La lettre du 16 septembre se termine par « vingt-cinq ou trente questions », façon encore de gagner du temps sur l’absence, de ne pas sauter encore dans le vide de l’entre-deux-lettres.

 

 

 

c- Une lettre qui ne finit jamais

 

 

 

Que les lettres de la marquise soient d’une longueur inusitée, de nombreux commentaires tout au long de la correspondance nous font en prendre conscience. Ne pourrait-on pas aller jusqu’à dire que les lettres de Mme de Sévigné ne sont jamais terminées ? En effet, aucune ne constitue jamais une unité parfaitement détachable. La correspondance est un réseau et chaque lettre continue un récit, répond à une question, pose une question et donc est en lien étroit avec une lettre antérieure et une lettre postérieure. Prenons les cas des lettres du 24 et 26 avril : ce sont les deux lettres qui narrent la mort de Vatel. La lettre du 24 s’achève sur la phrase « Je ne sais comme j’ai le courage de vous parler d’autre chose que de Vatel », mais peut-on réellement dire que cette lettre est finie alors que son information principale est encore à préciser. Le cadre de l’anecdote ne coïncide pas avec celui de la lettre : on opposera donc le cadre de la lettre, cadre identifié clairement par des numéros, lettre 39, lettre 40 au cadre de l’anecdote, moins visible au premier coup d’œil mais qui se dresse de la page 165 « Mais voici ce que j’apprends.. » à la page 168 « Je vous les mande ». En un mot, la lettre 39 est non terminée car elle ne livre que les prémices d’un récit. On ne peut terminer une lettre qu’en en commençant une nouvelle, ce qui entretient le cycle infernal de la correspondance.

 

 

 

Terminer sa lettre  quand cette dernière est adressée à Mme de Grignan est donc bien pour la marquise une expérience douloureuse qui contrarie son souhait le plus profond, revoir sa fille et non pas lui dire adieu. Alors que les lettres à ses autres correspondants posent un bref et brutal « adieu » au bout d’un nombre restreint de lignes, les lettres à la comtesse de Grignan voudraient ne jamais avoir à affronter ce moment de la séparation. Parce que cela entretient le souvenir douloureux du départ du 6 février, parce qu’elle doit modérer ses plaintes, parce que des considérations sociales interfèrent au milieu de l’intime, parce qu’il faut contourner les formules conventionnelles et répétitives, terminer les lettres à la comtesse n’est pas un moment qui porte les accents du triomphe. FV

 

 

 

 

 

Pour faire cette leçon, je me suis référée au Dictionnaire de Rhétorique de Georges Molinié (Le Livre de Poche, 1992) et à la Grammaire méthodique du français de Riegel, Rioul, Pellat (PUF, 1994)