> Rimbaud - Poésies - Une saison en Enfer
Leçon : « Les figures du poète »
Voici un exemple de leçon dans laquelle tout est juste et qui n’aurait cependant pas eu la moyenne en raison d’une mauvaise problématisation du sujet. Ce défaut est visible dès l’introduction.
Introduction
Un violon, un clairon, un mage, une crapule, un pitre, un bateau ivre, un fou, un voleur de feu, un chat des Monts-rocheux : quand on lit les Poésies d’A. Rimbaud et Une Saison en enfer, on est frappé par l’hypertrophie des figures du poètes. Explicites ou plus implicites, animales ou humaines, animées ou inanimées, étonnantes ou scandaleuses, ces images multiples rendent compte à la fois d’un itinéraire et d’une forte réflexivité. Entre 1869 et 1873, Rimbaud mène un parcours qui sera d’abord un parcours identitaire : « Qu’est-ce qu’un poète ? A quoi est-il destiné ? » confirmant par là que la première étude de l’homme qui veut être poète est sa propre connaissance, entière. Quelle cohérence peut-on trouver dans cette multiplicité des figures du poète ?
Nous montrerons quelles différentes figures du poète présentes dans les Poésies et dans Une Saison en Enfer prennent sens autour de l’opposition construction/destruction.
Plan
1 - « Merde à ces chiens-là ! » une figure de la subversion
a - L’enfant obscène
b - La désidéalisation du poète
c - Le poète révolutionnaire
2 - « En avant ! » Le poète du futur
a - Le poète voyant
b - Le poète mage
c - Le poète instaurateur d’un monde nouveau
3 - « Je sens le roussi, c’est certain » La déchéance du poète
a - Le poète mis en échec par le voyant
b - le reniement de soi
c - Le poète en enfer
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