ÐÏࡱá>þÿ ÜÞþÿÿÿÚÛÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿì¥Ác ð¿Åýjbjb!Í!Í 0"K¯K¯Å÷ÿÿÿÿÿÿˆÀÀÀÀÀÀÀH°1°1°1°1,Ü1\H¹W¶D2Z2Z2Z2Z2Z2Z2Z20W2W2W2W2W2W2W,oXRÁZ¢^WÀZ2Z2Z2Z2Z2^W0WÀÀZ2Z2sW0W0W0WZ2Ö$ÀZ2ÀZ20W0WÔä¸ÀÀÀÀZ20W0W0WÀÀ0W82 ¸õ~Ï°10W0W0W‰W0¹W0Wc[0Wc[0W0WÀHHÄ% )¤HH ) CONTACT _Con-394A28BE1 \c \s \l Marie-Claire PlancheNotes de lecture, Couronnement de LouisMuriel Ott, « Le clergé ds le CL », Méthode !, 23, agrégation 2014 Dérision des clercs pas rare ds litt méd., cf fabliaux ; ms certains récits présentent aussi ecclésiastiques triomphants. Chansons de geste ont même ambivalence. Étude d’un point abordé par Frappier, G « lutte contre les empiètements de l’insubordination des gds féodaux », ms « défend aussi la royauté contre les prétentions cléricales à soumettre l’autorité laïque à celle de l’Eglise ». CL, place accordée au clergé considérable, nbre d’ecclésiastiques interviennent ds action, ce qui n’est pas le cas de ttes les chansons de geste. Auteur ne s’intéresse pas à la distinction entre clergé régulier et séculier : cf sc couronnement à Aix où figurent évêques, archevêques, abbés v. 39-45. Tours : clercs qui ont trahi st évêques co abbés, v. 1693, 1762, 1770. Cpdt auteur soucieux de transmettre une idée polit : royauté et empire doivent avoir la suprématie sur ttes prétentions de Eglise et notamment du pape, cf sc du couronnement à Aix. Chapelle qui vient d’être consacrée réunit hauts pers laïcs et ecclésiastiques, le Pape en pers chante la messe, v41. Archevêque s’adresse à assemblée et expose objet cérémonie : associer à la royauté et à l’empire le fils de Charlemagne. Pers psts pr donner + de garantie d’authenticité à l’événement. Ce n’est pas au pape de poser la couronne, placée sur l’autel v48, 63, 142. Monarchie de droit divin. Ds les faits c’est G qui couronne L. Sc du couronnement à Rome a même sens. Ap sa victoire sur Gui d’Allemagne qui revendiquait l’empire, G réaffirme légitimité de L : v2643-45, 2649-51. G couronne co à Aix, clergé aussi pst ms n’intervient pas. Légitimité de L co empereur réaffirmée à R à un moment où le pape, mort, n’a pas encore de successeur. La succession n’est même pas envisagée. Ds sc de couronnement et ds élection d’un pape par empereur, écho de la réforme grégorienne, de la querelle des investitures, prise de position. Véritable charge à l’encontre du clergé, même si certains élts paraissent trad., cf mépris envers clercs qd Charles découvre que son fils est coart v92. V.1966-71, tonsure de Richard de Rouen humiliation car assimilé à un clerc. Ms tonsure peut aussi assimiler celui qui la subit à un serf, cf v1966. Détails comiques = détachement à l’égard du clergé, cf lorsque le Sarrasin jette un regard sur ce qui, de familier, devient alors étrange. Qd pape se rend en ambassade ds camp païen, roi Galafre s’adresse en utilisant apostrophe, v475 ; Corsolt, dt narr vient de faire un portrait souligne sa monstruosité v505-510, qui s’étonne de l’aspect du pape, v513. Dimension comique ds emplois métaphoriques du nom « corone » ou du v « coroner », qui évoquent la tonsure ecclésiastique et le caractère illégitime des prétentions à la couronne des usurpateurs : v. 1512-14, 1907-10, 1921-22. Emplois ts courants ds chanson, ms prennent un relief part ici ds chanson qui prône monarchie héréditaire et nécessaire loyauté de aristo tt en mettant en sc des traîtres et un héritier de la couronne si indigne qu’il n’est bon qu’à sonner les cloches. Aucun des ecclésiastiques mis en scène n’est exempt de reproche. Clercs de Tours se st prêtés à la tentative d’usurpation de la couronne, v1694. Forment un gr nbreux, v.1692 (80) ms indistinct. Trahison punie par G qui ne les tue pas, v1771. Sort difft réservé au clergé romain qui s’est donnée à Gui l’Alld, prétendant à l’Empire, car aucune punition n’est signalée. Souci de variété ? Signe que les affaires romaines st à traiter avec délicatesse ? Gui l’Alld s’est emparé de Rome. Complicité des Romains, revendication de l’Empire st mises en évidence. S’adresse à un « per de R »v2291 pr lui demander d’aller attaquer les Fçs ; il est précisé que ce st les Romains qui font cette attaque : v2307, 2329, 2338. En raison de la victoire de G sur Gui, clergé fait volte-face et accueille son maître légitime, v. 2631-41. Revirement guère honorable du clergé romain, id pr aristo, cf v2646-48. À ces clers détestables qui ont trahi, semblent s’opposer clerc et abbé de Tours qui sont restés fidèles à L, même s’ils ne st pas irréprochables. Est-il acceptable qu’un clerc appelle au meurtre ? voir celui qui dénonce à G la trahison des 80 clercs, v. 1697-99. Au début de la chanson, G avait réfréné son désir de trancher tête de usurpateur Arneïs avec son épée, v127. G ne tue pas les traîtres pr la même raison, v1771. Éclat de rire de G face aux paroles du clerc, v1701 traduit surprise du héros et amusement ironique à entendre un clerc proférer un discours inattendu et inadapté à son état. G ne commente pas les paroles et plus loin demande à ses chevaliers comment punir les traîtres ; condescendance moqueuse des guerriers à l’égard de cx qui sont couronnés, v.1749-50. Abbé Gautier scandalise G. il n’a pas participé au complot, s’est réfugié avec L afin de le protéger ds une crypte de St Martin. Cpdt il donne à L un curieux conseil lorsqu’il le met en présence de G, v1721-22, 1726-27. Il ne convient pas qu’un roi s’agenouille dvt son sujet. Indignation de G qd apprend que roi à genoux, v1744-46. Obéissance de L montre sa faiblesse, conseil de l’abbé suggère que les clercs ne st pas tjs de bons conseillers pr les rois. Pape : présenté sous des jours divers, difficile de voir en lui un pers positif. Adj laudatifs : v320, 327, 426, 435, 379, 495. Pfs joue rôle imp ds action, v437, 449. Habile négociateur v498. Ambassade est échec v462-469, ms pas vaine car revient avec une décision : Corsolt contre G. pape svt peu flatté. On ne peut guère lui reprocher sa peur qd apprend arrivée des Sarrasins, v334, puis entend intentions de Galafre, v.470 et celles de Corsolt, v545. G peur qui n’est pas vue comme méprisable, v675,686. Peur du pape ne le paralyse pas : cherche secours armé, se fait indiquer endroit où se trouve G, n’abandonne pas son ambassade, même s’il n’a rien à répondre aux menace de Galafre, qui, co celles de Corsolt, visent les mbres du clergé. Cherche à éviter un conflit armé en proposant trésor aux Sarrasins (v457) en échange de leur départ. Fait à G pr l’inciter à se battre, des promesses qui concernent les péchés, v390-91, ms qui st exorbitantes : garantie du pardon de ses fautes à venir (à l’exception de la trahison). V399, ironie. Trait comique et anticlérical, réaction de G ss dte proche de celle du public laïc de la chanson, cf aussi attitude G qd clerc de Tours l’invite au meurtre en déclarant endosser le péché. Surprise amusée et ironique dvt comportement de clercs que l’aristo guerrière regarde avec condescendance. Soudaine bonne humeur de G lorsqu’il entend les promesses du pape qui décide le héros à accepter le combat, en dépit d’une faiblesse numérique, v398-402. Dimension satirique, cf prologue, v31-38. Pape encore critiquable et critiqué. Au retour ambassade chez Sarrasins, a été épouvanté par Corsolt, qui est un démon ; persuadé que héros les plus valeureux n’oseraient l’affronter, v575-587. Jongleur souligne à quel point le clergé est déchu, manque de foi et n’accorde guère de crédit à son propre enseignement. Intention polémique évidente, tt co clin d’œil du jongleur à son public laïc guerrier, prêt à sourire à cette évocation ss ressentir tte portée polit et anticléricale. Combat G et Corsolt, v1060-65, 1086-89. Païens qui s’en prennent à leurs dieux qd ils constatent leur impuissance st fréquents ds chansons. Menaces adressées par un chrétien au ciel st rares. Propos du pape scandaleux car ils se trouvent sur lèvres chrétiennes et qu’aucun pers ne s’en offusque. Qd G quitte Rome pr secourir L, le pape semble considérer que Rome appartient à G, ce qui indigne le héros, v1417-23. (V885-888 ). Pape garde Rome pr Charlemagne, il n’a aucune suprématie spirituelle ou temporelle sur le roi empereur. Il est un seigneur temporel un peu couard, maître d’un clergé dénaturé, prêt à ttes les promesses et indulgences. Comment comprendre que G prenne conseil auprès du pape à propos de son éventuel mariage avec la fille du roi Gaifier, v1365-67, puis à propos de son départ immédiat au secours de L alors qu’il est sur le point de se marier, v1404-05 ? peut-ê s’agit-il pr auteur de contre-balancer le portrait du pape, de montrer ce pers sous un jour moins négatif. Intérêts de G et du pape se rejoignent, G disposé à passer sur petitesses du clergé. Images d’un roi faible, d’un clergé ss consistance, héros qui se destine au sacrifice dt le rire témoigne d’un appétit de vie qui fait fi des bassesses, tant est digne et glorieux le service de la royauté.Jean-Claude Vallecalle, « Les deux couronnements de L », Méthode !, 23, agrégation 2014 Parcours de G, conduit par volonté de défendre ou de rétablir un ordre polit et reli ss cesse menacé par assauts des Sarrasins et menées des traîtres. Récit de cette vie, marquée par répétition de combats inévitables a pu s’inscrire ds perspective de mss cycliques. Retour des mêmes situations et pfs de semblables adversaires témoigne de la constance du désordre et de la fermeté d’une résolution : pr défendre le roi. Ambiguïté de persévérance action héroïque, récit s’ouvre et se ferme sur 2 sc diff de couronnement du même roi, co si, à la fin de la chanson, et malgré les victoires de son protecteur, son investiture était devenue caduque et si la cérémonie devait ê répétée. Effet imperfection pers et d’abord faiblesse de L. trouvère ne peut dissimuler les failles du modèle héroïque qu’il dessine. Discours normatifs, triomphes de G contribuent à souligner la présence du mal. Récit envahi par la violence témoigne d’un souci des normes et des règles susceptibles d’assurer harmonie ou du moins de permettre le fonctionnement équilibré de la soc hu. Préoccupation inspire tt le 1er épisode de la chanson . félons psts, ms même les ennemis de G et L st attentifs à existence et nécessité normes soc et polit. Acelin respecte un principe d’immunité diplomatique pas tjs pst ds chansons de geste. Gui proclame avec sincérité légitimité de sa cause. Orgueilleux et rebelle, propose un combat singulier. Aspiration au triomphe du droit ds le texte. Brève répétition à la fin du couronnement, v2643-46. Tt au long, il ne cesse d’ê aux yeux de G, le roi. 2ème cérémonie renouvelle l’investiture monarchique. Personnalité de héritier compte moins que sort et gloire de F. Épopée paradoxale, poème voué à exalter un ordre polit, n’en ill que la décevante apparence. Principes polit, éthiques, et reli se heurtent à résistance du réel, n’échappent pas à la compromission et à l’ambiguïté. Restent rejet de la trahison, célébration héroïsme qui n’est pas individualiste. Ne tient pas à espoir récompense, grandeur de G ds dévouement ss condition. Claude Roussel, « Le mariage manqué de Guillaume ds le CL », Méthode !, 23, agrégation 2014Projet de mariage avec la fille du roi Gaifier. Duel victorieux contre Corsolt, bataille qui fait l’émir Galafre prisonnier assurent triomphe du camp chrétien. Émir se convertit, est baptisé, obtient délivrance des captifs. Récit se désintéresse du sort de l’immense armée païenne, qui semble s’évanouir. Se focalise sur reconnaissance du roi Gaifier, qui propose à G d’épouser sa fille, v1360, lui offre la moitié de son royaume, v1364. G répond avec circonspection, v1365, demande avis du pape, V1369. Tergiversation G surprend, pourrait paraître offensante. Empêchement fortuit interrompt mariage, v1376, jeu reprises épiques éclairant, v1382. On passe de l’idée de délai à celle d’annulation. V1392, au moment où le pape s’apprête à chanter la messe, où G tenait anneau nuptial, 2 messagers se précipitent ds église pr annoncer mort Charles et besoin d’aide de L. demande conseil au pape, v1408 qui lui prescrit de porter secours. G quitte son épouse en pleurs et G s’apitoie sur sort de L, v1441. Fille éliminée, tt juste mentionnée v223-2237. Mariage avorté s’inscrit ds un schéma d’ens qui relie les branches et se caractérise par le fait que les projets de G st svt contrariés par événements imprévus. Paisible pèlerinage à Rome se transforme en croisade, mariage interrompue, ap élimination Acelin et Richard, il aspire au repos et s’en trouve empêché par rébellion de Gui d’All. Ap rétablissement de L, aspiration au repos annulée par annonce de troubles féodaux. Héros ne peut jouir des plaisirs de la vie chevaleresque, voué à se sacrifier au nom d’une cause sup par une sorte d’ascèse. Charlemagne vieux et fatigué, G jeune, mais héros pas maître de son destin, doit répondre aux exigences de sa conscience. Mariage manqué débouche sur impasse narrative, ms présence ds texte se justifie par arguments d’ordre thématique. Séq ill abnégation d’un héros qui renonce à tt projet pers pr se consacrer à la défense du royaume, v1418, 1425. V1430-33, Orable dt G s’éprend alors qu’il ne l’a js vue. Thème de l’oubli apparaît de manière récurrente, absorbé par tâches urgentes le héros paraît enclin à négliger ses engagements passés, v1395-96, 2233-34. Ds ces 2 ex, s’agit de reproches faits à G par pers du récit. Ds le cas du mariage, le narr assume le constat, qui est moins un reproche qu’une explication. G armé de Joyeuse : v1049, 2501, 2576, 2605. Depuis la chanson de Roland, elle est trad l’épée de l’empereur. Charlemagne laisse couronne à son fils, mais épée à G, surprenant. Épisode du mariage, env 80 vers, au centre de la chanson, stratégique, v1354-1433. Le trouvère lui accordait pê une certaine importance. James Simpson, « L’œuvre et l’ombre des géants : fantômes et ruines ds le CL », Hüe dir, Lectures du CL, PUR, 2013.Place accordée à l’imaginaire du poids et de la matérialité Agencement dble prologue : interpellation, puis évocation devoirs du roi, de la const du palais d’Aix et triple répétition « Cel jor i ot », v39, 42, 45 pr se faire une idée du poids de la couronne, symb de la gloire du récit proposé. Cf // v548 pape s’étonne que terre puisse porter le poids du corps de C. Géant : lourdeur physique et esthét qui assimile le corps à la pierre. C ne peut se redresser tant armes st lourdes, v1121. Incapacité L pèse sur G et les Fçs. Topoï litt des prières épiques se prolongent par lourdes longueurs. Comique Couronnement inspiré par sacre de L en 813, tourné en dérision. G casse le cou d’Arnéïs. Nostalgie du passé carolingien tjs pste au XIe. Aix palais désarticulé Réflexion sur archi polit de empire que Ch voulut refonder, v27-35. Évocation palais souligne solide relation entre structures et souci de justice. Tableau empreint des souvenirs de idéo caro et structures admini cour conçues pr favoriser l’accès des pauvres en quête de justice. S’agit-il ici de la dédicace originelle de la chapelle ou d’une nelle cérémonie pr solenniser le passage du pouvoir ? passage ds texte du passé au pst. G et Richard, traversée des terres légères v2056. Sympathie de G pr ses ho, attendrissement. Délabrements carolingiens Paternalisme ds chanson. Ch met L en garde contre mauvais conseiller tt en se laissant influencer par Arnéïs. Devoirs envers pauvres, orphelins, veuves peuvent surprendre car st abs texte. Pr G co pr L, présence de Ch lourde, rappels des fardeaux litt qui concernent le héros. Rêve G, v289-97 trad Roland : animal effrayant est le vautre qui ds R symb neveu Ch. St Pierre et Rome C est-il humain, à quel point ses aspects gigantesques entrent-ils en ligne de cpte. Réflexion sur relation entre Rome et Empire. Conflit avec Gui, poème en finit avec place qu’occupe Rome. S’assimilant à C et à Galafre par offensive, Gui se teint d’un gigantisme tyrannique qui se lit ds la (dé)composition de son corps : au moment où G lui tranche un morceau de chair long d’un pied, poème note que blessure laisse apparaître os, v2581-82 ; anticipation chute finale, v2605-13. Alourdi par armure, Gui sombre. Qd C fait peur, Gui hésite qd connaît identité de G, v2526-32 ; propose alors un partage. Passage peur du géant à son imitation.Ccl Malgré victoire sur Gui, rien ne se résout en F,moment trouve contrepartie ds rép de B, v2666-74. Rép G paraît co écho humoristique de la parole de B, sens « allez, soyons sérieux ». dernier geste de L sera de « laisser ester » la contrib de son vassal dévoué, écho de la manière dt le roi se « laisse ester » au début du texte. François Suard, « Le mouvement ds le CL », Hüe dir, Lectures du CL, PUR, 2013. Sc d’ouverture, v1-159, ds lieux prestigieux, public, ttes conditions réunies pr une cérémonie harmonieuse, tt sf présence du principal héros, G qui chasse. V87 L immature reste immobile. Entrée subite de G qui écarte Arneïs et couronne L. Entrée de G par mvt vif, s’opp à L figé. G un héros en mvt L peut demander à G de rester avec lui jusqu son adoubement, v221-23. Au moment où tutorat est nécessaire, G s’éloigne, laissant L courir des dangers, v248. Abs = vœu de pèlerinage qui date de 15 ans, G est dc en mvt rapide v268, jusqu’à Rome avec voyage épuisant v277, 288. 2ème séq v268-1383, mvts secondaires repérés : arrivée des messagers v300-07 ; démarche du pape au camp de Galafre v447-555 ; déplacement de G jusqu’au tertre où Corsolt l’attend v892-99 ; poursuite de GAlafre et son armée v1205-11 ; rescousse des prisonniers v1319-33. Italie pourrait ê le lieu où G se fixe en se mariant, v1371-77. Arrivée messagers relance le mvt et ouvre séq 3, v1384-2224. Rythme s’accélère se diversifie. Il faut revenir en F : déplacement rapide, épuisant v1447 vers le Nord ss qu’on sache où se trouve L. v1452, un pèlerin l’apprend à G, il est ds crypte de St Martin. Troupe royale, enrichie de neveux Gaudin et Savari file vers Tours v1501-07. Délivrance de L, punition d’Acelin et de Richard. Mvt se démultiplie. Nettoyer le Poitou infesté de traîtres v1983-84 : G reste 3 ans (v2011) ; soumettre au Sud Ouest le Bordelais et le roi Amarmonde (v2020-24), puis au midi Pierrelatte et le roi Dagobert de Carthage (v2025-29), St Gilles et son seigneur Julien (v20032-2038). Se rend ensuite en Bretagne, va jusq Mont St Michel, redescend à Rouen, embuscade à Lyons-la Forêt avec Richard, le fait prisonnier et le livre au roi alors à Orléans, v2216-18. Ds 3ème séq, G sillonne la F, brièveté accrue des laisses souligne accélération du mvt.4ème séq. Héros semble vouloir s’arrêter, v2223-24. Ms arrivée de messagers v2226-28 interdit immobilisation G ds espace et retour aux occupations favorites d’un noble. Gui s’est emparé de R et dévaste le pays. G lève une armée et marche. Ap victoire, retourne en F avec L, ne s’arrête pas à Paris, gagne Montreuil/Mer v2656. G voudrait s’arrêter, ms v2657-58 // à 2223-24 : une nouvelle révolte se prépare, G doit aller à Paris pr conduire L à Laon. Combat rebelles pdt 1an, oblige 15 comtes à faire allégeance au roi, au pouvoir affermi. Séq conclusive se présente co un résumé.Un mvt créateur du statut héroïqueArrivée G à Aix rompt charme d’une séquence solennelle, permet à G d’ê le héros. Liberté, autonomie lors de son départ pr R. Lutte contre Corsolt : alternance mvt ds combat et immobilité ds dialogue entre 2 adversaires ou prière adressée à Dieu. 1ère prière prononcée alors que les 2 champions st ensemble. G descendu de cheval prie, v687-789 ; débat reli et guerrier, v791-897. Plus de 200 vers G immobile. 1ère phase du combat comporte 2 assauts successifs de G, v898-974 ; violente riposte de Corsolt amène à adresser à Dieu une nelle prière, moins ample v976-1029. Corsolt se met en mvt, charge G, lui inflige une blessure v1041-42. G ne peut plus charger, C a tué son cheval, texte souligne mvt menaçant de C, v1070-72. G remporte victoire tranche tête C.G et mvt à Rome : s’empare Alion, cheval de Corsolt, prend tête poursuite donnée aux troupes de Galafre, v1206-10, 1223. 3ème séq, véritable tourbillon, à partir de la punition d’Acelin, v1996 et suiv. pers de G s’ajuste et se hausse aux dimensions de l’espace qu’il parcourt, traverse, ne peut ê un seigneur fixé. Mvt le met à l’abri de tt enlisement, qu’il s’agisse de celui de l’otium ou d’un pouvoir territorial qui fasse oublier vocation héroïque. Symb de G dt fig s’étend sur tte surface pays, le héros ne coïncide pas durablement avec image : ne sera js un autre Arneïs.Rome, pr rétablir pouvoir légitime ; Romains ont accueilli Gui l’Alld. L et G partent ensemble, opp avant le départ. V2256 roi lève le ban, guerriers auxquels songe G ne st pas barons royaux, ms pauvres chevaliers galvanisés par appel et promesses de récompenses, v2255-2274. À Rome, mvt du côté de G tandis que L installe le camp et les cuisines, v2282-84. Ne se met en mvt que lors pillage du camp par Romains, mvt du fugitif v2312. Imp des opp, imp symb du couronnement à Rome v2249, 51. Il faut assurer cohésion chrétienté v2241. Séq ccl G est fig du mvt opp à immobilité de L réfugié à Laon. Durée contractée : un an v2689, alors qu’il avait fallu 3 ans pr l’expédition en Poitou, v2011. Mvt de G lié à accroissement progressif pouvoir L semble prendre fin, autorité du roi assurée v2694.Mvt au service de l’unité du CL, cohésion et rupturesMvt de G construit et unifie un espace-tps dt il rassemble les pièces au-delà du détournement opéré par rapport à la volonté ou l’occupation initiale du héros. G tjs au service de L, intérêt pers sacrifié à sa mission. Espace du divertissement (chasse) ou accomplissement spirituel (pèlerinage Rome) st réunis à espaces diff, ds une sorte de détournement qui est à la fois épreuve et consécration. Arraché à l’espace et au tps de la prière pr ê confrontés à cx du combat. Arraché à espace italien et établissement féodal et conjugal par appel à aide L. pouvoir oscille entre polit et reli. Rupture ds les situations pers ou coll du fait de l’écoulement du tps. Rupture ds ex du pouvoir implique vieillissement, point de départ du texte.Relation entre mvt et rupture qui le provoque concourt à l’unité et à la const du pers de G : tension lui donne plus d’épaisseur que ne pourrait le faire la seule mobilité. G n’est pas tt entier ds puissance et ds riposte, il est partagé entre sentiments contradictoires. Huguette Legros, « Le pers de G, ds le CL, entre tradition et innovation », Hüe dir, Lectures du CL, PUR, 2013. Comment l’auteur procède pr camper un héros fidèle à trad litt, reconnaissable, présentant traits nouveaux, conformes à la jeunesse. Aspects de la personnalité. doit ê conforme à un type de héros ; l’épopée met l’accent non sur la personnalité des pers, ms sur rapports qu’ils entretiennent avec communautés auxquelles ils appartiennent.Éléments connus du trouvère et du public Héros st d’abord mbres d’un lignage réputé et valeureux, cf G avant de combattre C qui énumère sa parenté. Est d’abord connu co ho d’une famille, dt il doit se montrer digne. Il est cpdt rare qu’un pers détaille autant sa lignée ; ce désir est un trait juvénile et un moyen d’ancrer le pers ds une trad de prouesse et d’honneur. Cf évocation longue de son frère Aïmer le chétif à la fin de son discours, v827-30. Aïmer a fait le vœu de combattre les Sarrasins en Esp et de ne js dormir sous un toit. Réf à la lutte de son frère est un moyen pr le héros de se mettre ds ses pas et de rappeler à C les desseins et vocations de son lignage. La +part des héros st engagés ds liens féodo-vassaliques, ms G n’est ni chasé, ni marié, c’est un jeune ss terre, ss vassaux ni vavasseurs. Totalement dévoué à la couronne. Liberté mise au service du roi L faible, pusillanime, ingrat. Trouvère hérite de ce trait caractéristique du pers, par contraste violent, fait de G le type même du vassal dévoué et désintéressé. 2 pers st jeunes. Ds chansons, ts chevaliers chrétiens st au service de Dieu et de l’Eglise. Ds CL, qd G ne sauve pas la chrétienté, il se bat pr défendre R et essaucier sainte chrestienté ; est exemplaire ds ce rôle autant qu’en fidèle vassal ; héros épique se déf par actions, ignore introspection. Aspect fondamental de G : disponibilité possible par son statut, rôle et dévouement assurent unité du récit. Originalité : confrontation pfs rude entre G, le pape et les dignitaires du clergé, traîtres au roi par appât du gain. Chevalier que G incarne devient le pers essentiel sur lequel reposent la cohérence soc et polit de la défense du monde chrétien. Début de chanson, rêve prémonitoire, v288-98, le + svt privilège des rois et des saints, même si à partir du XIIe le rêve significatif se démocratise. Pers y gagne le statu de héros et de défenseur reconnu de la chrétienté puisque ce songe lui annonce l’attaque des Sarrasins contre Rome. Le destinataire du message divin aurait dû être le pape. Ds rêve, G se voit ds une position renvoyant à image de majesté, v294. Détail conforte statut que trouvère veut donner à G. G couronne L et non le pape souligne aussi ce rôle accordé à aristo au détriment de l’Eglise. G doit ê identifiable par un public qui le connaît par d’autres chansons. Pr discerner traits dt hérite le trouvère, il faudrait connaître les chansons circulant à ce moment. CL ss doute composé entre 1131 et 1150. Liens avec autres chansons du cycle posent pb de datation du CL et des autres, difficile. Ds CL, certains traits personnalité G st repris, ms jeunesse de G amène pfs le trouvère à les infléchir. G = chevalier plein de bravoure ne reculant dvt aucun combat pr protéger L, la F ou la chrétienté, Bertrand lui reproche de confisquer ttes occasions de montrer sa valeur, v. 2443-45. Conflit entre les « juvenes » +tôt qu’entre l’oncle et le neveu. G veut assurer sa réputation, acquérir de la gloire et du prix, même si il le fait au service du roi et de Dieu, ce qui n’est pas le cas des jeunes ds soc XIIe. G sait se montrer sage et réfléchi qd situation l’impose. Rome : hésite à combattre Sarrasins en raisons des forces en présence disproportionnées. Change d’avis ap interventions de Bertrand (s’indigne) et du pape (indulgence plénière). Sagesse initiale et mesures qu’il prend, v. 403-432 font de lui un meneur d’ho, cf tte chanson et même le cycle. CL insiste sur valeur de G, violence ss doute trait du trouvère. Fougue juvénile et brutale, cf entrée ds église : tue Arnéïs ss remords. Assume choix qui st féroces : refuse que Bertrand tue Acelin avec son épée et utilise un pieu pr exécuter le traître. Sauvagerie ne le discrédite pas, se justifie au nom de l’honneur, v1927-28. Tue les traîtres d’un coup de poing fameux, cf Fierebrace. Id pr Richard de Rouen, v1957-64, ms ss le tuer. Excès du héros ds certaines chansons, échos ds CL : v870, 1869, 1889, 2248, 2418, 2665. Issue combat contre Gui l’All, le jette ds le Tibre v2610-11 ; geste peu chrétien. Cpdt G respecte valeurs chevaleresques qd adversaires n’est pas félon : laisse vie sauve à Galafre, aux chevaliers de Richard le Roux et à un de ses vassaux car demandent grâce (laisses XXX, LV, CVI) Ruse, capacité de négocier si nécessaire peu exploitées ds CL. G ne se déguise pas, seul subterfuge pr entrer ds Tours : se présente au portier co partisan de Richard de Rouen et d’Acelin ; mensonge sert à dévoiler fidélité de son interlocuteur au roi. Ne négocie qu’une fois, qd laisse vie à Galafre pr obtenir libération Gaifier et captifs. Choix trouvère judicieux : fougue de la jeunesse. Autre trait constitutif héros ds chansons : foi sincère et profonde. G assiste à la messe, v249, 317, 326 ; évoque pèlerinage v230-35 ; protège de St Gilles contre le pillage, v2033-35. Signe piété est totale confiance en Dieu qui s’exprime lors combat contre C (prières de G + certitude que Dieu l’aidera), v688-790, 974-1029. G en prière : v336-39, 956-7, 1678-82. Respectueux ho de Dieu. À Tours, malgré colère et indignation de la trahison mbres clergé pr argent, G ne les fait pas pendre, se contente de les battre avec l’aide des chevaliers qui l’accompagnent, v1755, 1771-73. Se réjouit réaction clerc Gualtier, prêt à prendre sur lui le péché d’homicide du monastère, v1700-01. G est assez sage pr résister aux tentations de sa nature fougueuse, sait aussi reconnaître fidélité de ceux qui ont protégé L. Jeunesse du héros, traits. Qd quitte Aix, Charles lui confie 60 chevaliers, à Rome prend tête marche ho du pape. En F, 2 fois, au nom du roi convoque « barons chevaliers » v1996-2000, 2255-2267. Sait s’adresser aux « bachelers », propose à L de leur donner de l’argent v2261-2262. Ne recule pas dvt pillage pr enrichir armée levée (pratiques usuelles) car comprend désirs jeunes chevaliers pauvres pr qui guerre est un moyen de survie. Chef de guerre, mène 3 combats singuliers longuement relatés ; lecteur a impression que G affronte le plus svt adversaires en duel. Parti-pris narratif dénote engagement individuel conforme au statut et à l’âge de G, c’est pr trouvère moyen pr suggérer exceptionnel dévouement et remarquable courage de G. Ne cède js au découragement, assurance ds réussite combats. Volonté, voire désir de se battre ss relâche, d’accomplir ses devoirs, de prouver sa valeur, souci de « juvenis » à la recherche d’une riche héritière, transposé ici, idéalement ds service désintéressé du roi et de l’Eglise, v2213, 2253, 2674. Exprime aussi rêves de chasse, tend à humaniser fig du vassal exemplaire, v223-24, 2657-61. Bravoure teintée d’audace. Contre Corsolt, jette bouclier qd croit avoir vaincu, v.1127-29 ; imprudence. Se comporte avec légèreté. Traverse terre de Richard de R ss précautions alors qu’il a tué son fils laisse LI ; légèreté soulignée par narr v2056-59 a aussi pr cause confiance que G accorde à la parole donnée puisque les 2 ho avaient échangé un baiser de paix, signe de réconciliation. Rude franchise de ses discours révèle sincérité et fougue propres à jeunesse. G insulte L à 2 reprises, brutalité. Roi pleure car Gui a envahi Rome, v2170 ; recommence à Rome, v2338. Fait la leçon au pape et réponde par propos ironiques, v575-579, v585-86. G condamne largesse indulgences du pape ; dégradation pers pape rehausse mérites de G.Invention et originalité Trouvère semble vouloir camper un pers diff des héros épiques (G +humain) trad, joue sur +sieurs registres. G manie l’ironie et se retrouve ds situations comiques. Raillerie envers pape, dérision envers adversaires. S’adresse au cadavre d’Arnéïs. Sarcasmes : qd a coupé morceau hanche Gui, commente son exploit v2585-86. Promet à Acelin une couronne, v1910. Comment blessure que C lui a faite, joyeux, propos pleins de panache, v1159-60. Situations comiques. La + représentative vient ap victoire de G sur C, d’un point de vue narr, sorte de détente ap combat. Prend épée C, trop longue v1092, doit pendre à arçon selle, étriers id. sc pittoresque humanise G, fait ressortir son mérite d’avoir vaincu C. au début contre Arneïs, comique affleure ds opp entre bonnes intentions de G, soulignées par emploi d’un style noble v126-27, et le récit du coup qu’il assène presque maladroitement au traitre. Tonalité quasi burlesque confortée par discours de mépris et oraison funèbre désinvolte que G adresse au cadavre. Trouvère hérite du surnom de G « au court nez », mais a habileté de le justifier. Quête du nom thème de la litt romanesque 2ème ½ XIIe (cf Perceval qui trouve nom au terme d’une quête qui est aussi celle d’une identité individuelle acquisse grâce à apprentissage). Héros épique d’emblée identifié co ho d’un lignage, aussi G se donne-t-il un surnom en interprétant positivement la mutilation de son nez qui pourrait être perçue co marque d’infamie, v1157-60, s’est alors lui-même baptisé v1162-64. Mot guerrier conforte transformation d’une blessure ridicule et infamante en caractéristique glorieuse, emblématique de vaillance et prouesse du héros. Héros en devenir G se nomme car « par le nom connaît-on l’ho » (Perceval). Gagne identité qui le différencie de ses frères. Auteur sait reprendre caractéristiques d’un pers connu du public tt en le dotant de traits qui l’individualisent et qui font de lui un jeune chevalier. Use de diffts procédés pr faire de ce pers type un « juvenis », souligne son impétuosité ds comport co ds paroles. Campe un héros proche des « bachelers », encore plein d’une assurance insouciante, pfs imprudent, voire inconséquent, tjs prêt à livrer bataille. G se distingue par une ironie tantôt sarcastique, tantôt malicieuse. Guillaume d'Orange, Guillaume Fièrebrace, ou Guillaume au court nez, est la figure centrale d'un des trois cycles de chansons de geste selon la divisio n t radit io nnelle, celui de Garin de Mo nglane. Chro no lo giquement , l'act io n de ce cycle se sit ue au dèbut du règne de l'empereur Lo uis le Pieux. Guillaume devient dans l'imaginat io n des jo ngleurs le pro t ect eur de l'empereur et le héro s de la reco nquêt e chrét ienne en Espagne. Le Couronnemnent est une des chansons qu'on trouve à l'origine du cycle. Guillaume est d'habitude accompagné par ses frères ou ses neveux (Bertrand dans le Couronnement), auxquels on consacre aussi certains poèmes: Enfances Vivien, Chevalerie Vivien, Le Siège de Barbastre, La Prise de Cordes. Autour de la figure de Guillaume on développe aussi des poèmes consacrés à son père, Aymeri de Narbonne, et à son aïeul Garin de Monglane; aux poèmes de la "chevalerie" ou époque active du héros on ajoutera les poèmes des enfances et ceux de la vieillesse (Moniage Guillaume). Le cycle de Guillaume croît autour de cette figure centrale suivant le même développement que le cycle de Charlemagne (ou "Pépin").Guillaume est un héros populaire:plusieurs des chansons tardives de son cylce appartiennent au genre héroï- comique, une direction que est peut-être annoncée dans la simplicité du personnage, son franc parler, son habitude d'user ses poigns (de là le surnom populaire "fièrebrace") et sa physionomie pittoresque, "au court nez", pour laquelle le Couronnement de Louis fournit une explication qui est d'ailleurs toute faite, parce que le nez de Guillaume était à l'origine "corb". Dans ce poème, et toujours sans être une figure raide et solennelle, Guillaume devient un symbole de fermeté et de fidélité féodale.ne fait que renforcer l'ordre sous prétexte de le pervertir.D'un bout à l'autre, le poème est construit sur l'opposition de deux personnages: d'un côté le roi faible, trop jeune, un roi "enfant" au sens médiéval du mot (il a 15 ans lors de son couronnement), un adolescent qui n’arrive pas à sortir de ses « enfances », car ds le dernier épisode, il est encore appelé « l’enfant », tant il est pusillanime ; de l’autre côté, le vassal généreux, énergique, loyal, l’infatigable, protecteur du souverain. Ici, co ailleurs, G est le chevalier typique, à la force et au courage surhumains. Chaque épisode met ce contraste en valeur, l’avive, en varie les aspects.Le poème exalte la mission confiée par Dieu au roi de France. Celui-ci doit assurer l'ordre et la justice dans son royaume et défendre la chrétienté menacée. Pour le roi, débile, Guillaume éprouve une pitié humaine mêlée d'impatience et de mépris. Mais il ne sert pas seulement son roi. Il combat aussi pour une idée, pour une royauté idéale et une dynastie légitime, qui symbolisent l'unit é et la grandeur de la nation. Il combat pour un principe, l'hérédité de la couronne et le code de l'honneur féodal. La fidélité de Guillaume à Louis n'est pas simplement la fidélité d'un homme à un autre; c'est la fidélité d'un homme à un ordre de valeur.D'épisode en épisode le thème politique se diversifie.Le principe de la monarchie héréditaire se heurte surtout à l'hostilité des grands seigneurs féodaux. Mais ces rebelles trouvent des alliés parmi les gens d'Eglise: clercs, chanoines, évêques, abbés, trop prompts à trahir par cupidité le roi légitime (Couronnement, vers 1692-1694). En revanche, d'autres écclesiastiques lui restent fidèles: le clerc Gualtier, l'abbé du monastère Saint-Martin à Tours.Au nombre des loyalistes figurent aussi des personnages secondaires qui représentent les petites gens: le pèlerin rencontré dans la Brie par Guillaume (vers 1450) ou le portier de Tours (vers 1529-1655). On sent qu'un élan de fidélité monte des couches profondes de la nation en faveur de la monarchie contre les tentatives d'usurpation.L'auteur du Couronnement chante la jeunesse du héros encore sans terre, sans fief, sans dame et sans cité, entièrement libre de se dévouer au service de la royauté. Il remplit admirablement sa fonction du héros représentatif. Jamais il ne se trouve en conflit avec lui-même sur le choix de son véritable devoir. On entend ou l'on devine parfois un regret, un soupir. Guillaume ne renonce pas sans tristesse à épouser la fille du roi Guaifier ou à chasser "en bois en rivière". Mais son regret est vite réprimé. Aucun autre héros peut-être dans l'épopée médiévale ne donne pareille impression de rectitude et de lucide élan, de "force qui va" vers un but librement déterminé.Pour caractériser davantage son héros et lui donner plus de relief, l'auteur use de procédés simples; l'un des plus fréquents consiste à répéter le même motif ou le même trait qui reste constant malgré le changement des situations. Par exemple, le loyalisme désintéressé de Guillaume ressortira d'autant mieux qu'il résistira plus souvent aux tentatives de séduction. Chaque fois en effet qu'on cherche à le détourner de son devoir envers sa foi ou son roi, chaque fois il refuse en termes à peu près semblables. La répétition d'ordre psychologique se double d'une répétition stylistique. Par exemple, Corsolt promet "onoret richeté" à Guillaume si ce dernier veut adorer Mahomet ; pareille offre n'est accueillie qu'avec un sarcastique mépris. A la fin du deuxième épisode, on offre à Guillaume la succession du royaume de Rome, mais il y renonce pour pouvoir aider Louis. Plus tard, il couronnera Louis à Rome, renonçant donc à la royauté même pour honorer son seigneur.Toute l'action du poème, le rôle entier de Guillaume, projettent la plus vive clarté sur les devoirs des vassaux: fidélité à la couronne, dévouement et renoncement de soi dans le service dû au roi. Si la royauté traverse une crise dramatique ainsi qu'il arrive à la mort de Charlemagne dans le Couronnement, le vassal énergique et loyal se substitue au souverain défaillant pour accomplir sa mission à sa place et défendre le trône avec un désintéressement total contre les usurpateurs. Tant d'énergie ne plaît pas à Louis, qui ne sait peut-être pas apprécier la différence entre tous ces grands seigneurs qui se substituent à lui,qu'ils s'appellent Guillaume ou Arneïs.Les derniers vers du poème sont intéressants:médiéval du mot (il a quinze ans lors de son couronnement), un adolescent qui n'arrive pas à sortir de ses "enfances", car dans le dernier épisode il est encore appelé "l'enfant", tant il est pusillanime; de l'autre côté, le vassal généreux, énergique, loyal, l'infatigable protecteur du souverain.Ici comme ailleurs, Guillaume est le chevalier typique, à la force et au courage surhumains. Chaque épisode met ce contraste en valeur, l'avive, en varie les aspects.En un an il [Guillaume] malmène t ant les rebellesqu'il oblige quinze comtes à venir à la couret qu'il leur fait tenir leurs fiefs de Louis,le roi chargé de veiller sur la France.Puis le comte lui donne sa soeur en mariage.Ainsi Louis entra dans une famille de grands barons.Quand il fut puissant, il n'en sut point gré à Guillaume.(2689-2695)Guillaume s'est substitué au roi à tel point que c'est le roi qui est honoré quand il entre dans une famille de grands barons.Fonctions de G G est un modèle, celui du preux chevalier franc, modèle chevaleresque avec points communs avec Roland : irascible, têtu, courageux, force surhumaine…Vassal dévoué et fidèle, malmène le roi et le conseille, lui rappelle ses devoirs. Claude Larchet, « Qques échos structurants et signifiants ds le CL », Hüe dir, Lectures du CL, PUR, 2013.Homogénéité autrefois contestée, certains considérant qu’il n’y avait que juxtaposition de branches indépendantes.5 branches de longueurs variables1 v1-271 Couronnement de L à Aix2 v272-1449 Combat contre Sarrasins et duel entre G et C à Rome3 v1450-2222 Lutte contre les rebelles regroupés autour d’Acelin puis de Richard de Rouen4 v2223-2648 Affrontement entre Fierebrace et Gui d’Allemagne à Rome5 v2649-2695, Epilogue ou incessante répression des séditions. Unité chanson liée à omniprésence de G : en tant qu’acteur (isolé ou inclus ds groupe), locuteur ou allocutaire désigné (figure ds 1591 vers sur 2695). Facteur de cohérence : pers antithétiques, majeurs ou secondaires, autour desquels s’élabore la narration. 1er épisode : Charlemagne vieilli ms encore autoritaire, sage et majestueux ; Louis faible, terne, timoré ; traître Arnéïs prêt à s’emparer de la couronne ; inertie de L, tentative d’usurpation du pouvoir par un traître, action décisive envers félon et fils de empereur : v163-65, 170-74, 179. Ap cet épisode, couronne portée par L obsède nbre de feudataires. À la mort de Ch, plusieurs rebelles veulent le détrôner et couronner à sa place Acelin, fils de Richard de Rouen, v1398-1400. Acelin méprise L, voc péjoratif : « garçon boton », trouve dc naturel de prendre couronne, v1816-18. Qd G apprend complot, les menace de mort en transformant la couronne en arme vengeresse, v1512-14. G reprend propos comminatoires en s’adressant ironiquement à Acelin au moment où il s’enfuit ap défaite de ses compagnons vaincus, v 1907-10. Bertrand implacable, même si la cervelle ne descendra que jusq la bouche, v1920-22. G rappelle à Acelin avant de le tuer qu’il ne peut être couronné car son père ne l’a js portée. Q hérédité couronne, on est roi par la naissance, v1913-15. G pacifie le Poitou puis, près de Bordeaux triomphe du roi Amarmonde qu’il contraint à devenir le vassal de L, pouvoir symb par autre couronne, v 2023-24. Couronnement le plus imp narré ds 2 dernières laisses. À Aix, Ch avait prévenu son fils qu’en devenant roi, il deviendrait aussi emp de Rome, v72-73. Lors duel contre C, G proclame légitimité empire, v885. Dvt Gui l’Alld, R plus revendiquée co une réalité caro, ms co rêve de royauté capétienne, souhaitant reprendre suprématie impériale perdue depuis naissance du St Emp romain germanique et couronnement en 962 d’Otton 1er emp de R, v2521. Grâce à victoire sur adversaire, G peut poser la couronne sur L, 2642-45, 49-51. Accomplissement destinée L et glorification du chevalier. Ce n’est pas le pape qui couronne co le fit Léon III en 800 pr Ch. G le fait, co s’il voulait signifier que seule chevalerie est digne de conférer cet honneur. L qui tergiverse est menacé par Ch d’être « coronez », v1749 ie tonsuré. L couronné 2 fois par G, au début en tant que roi, à la fin en tant qu’empereur. Tt au long du récit G au service de son seigneur qu’il protège face à ts ses ennemis aux dépens de sa propre existence. Abnégation de G Dévouement ill par reprise même péripétie : arrivée messagers porteurs de mauvaises nouvelles. Contraignent G à renoncer à sa vie pers : voyage, mariage, loisirs, repos pr secourir royauté et chrétienté. Bertrand joue d’abord le rôle en l’informant, de retour de chasse, des menées subversives d’Arneïs. En pèlerinage, G rejoint par 2 messagers qui, à la fin de la messe, lui apprennent ravages des Sarrasins à Capoue. Rebondissement mis en valeur par tech enchaînement reliant fin laisse XV et laisse XVI, v. 322-29. G suspend son voyage pr répondre à l’appel du pape. Ap avoir vaincu C et Galafre, délivré 30 000 captifs ds le roi Guaifier, est sur le point d’épouser sa fille qd 2 cavaliers annoncent péril que court L menacé d’ê détrôné par vassaux rebelles (v264-67 G avait promis son aide à L). cérémonie nuptiale interrompue, G abandonne quête indiv du bonheur, voire tte marque de vie pers. Le sort de L l’emporte, v1384-89. Auteur insiste sur nelle en la reprenant à la str suivante, v1432-36. Dernier vers cité répète exactement le v329. Mauvaises nelles se suivent et se ressemblent, entraînant des sacrifices imp pr G. 4ème épisode s’ouvre sur apparition messagers, venant de Rome, v2223-28. Allure rapide, épuisement chevaux traduisent urgence. Averti qu’ap mort de Guaifier, Galafre et du pape, Gui l’Alld en a profité pr s’emparer de Rome restée ss chef ; G rassemble aussitôt 50 000 ho. V2226-28 reproduisent la structure et formulation des v1382-84. V2223-25 presque repris littéralement ds dernière laisse, v2657-59 qd messager vient troubler G cptant se détendre à Montreuil/Mer. Révèle insurrections des Fçs qui dévastent territoire, v2657-2664. Verbe « cuider » montre que attente de tt divertissement illusoire. G nez coupé par C, preuve physique de son abnégation, blessure devient sa fierté, insigne glorieux dévouement, emblème de son renom et le prolongement de son nom, v1164. Affrontement avec C a suscité inquiétude mbres de son lignage, v1154-1158. Même sc lors duel contre Gui l’Alld, 2 neveux G terrifiés par bataille, v2622-26. Analogie vers traduit le fait que G risque sa vie pr défendre intérêts du roi et de la chrétienté. Poète use 3 fois motif mêlée épique avec vision d’ens : formule déictique, subst « estor » puis desc dommage avec reprise intensif « tant », v1212-13. Combat opp ho d’Acelin à cx de G, v1895-97. S’attarde sur bataille entre Fçs et Alld, v2332-35. Progression numérique nbre vers de ce topique traduit peines et souffrances croissante qu’endurent G et les siens pr vaincre les félons. Chansons sur la trahison et le loyalisme Trahison est l’un des thèmes majeurs, cf, variété chp lexical, occurrences« Boisier » : trahir v119, 136, 208, 1971.« falser » : tromper v1763« mentir », v1688« traïr », v1477, 1971, 2535« failli » : lâche, sournois, v1699« false » : faux, mensonger, perfide, v35, 80, 176« felon » : v969, 1001, 1003, 1019, 1024, 1031, 1058, 1186« losenges » : fausse louange, flatterie insidieuse, tromperie, v101, 139« losengier » : pers flatteur, médisant, déloyal v111, 1186, 1266, 1329, 1545« traïson » v66, 393, 999, 1422, 1607, 1751, 1775, 2073« traïtre, traïtors », v1476, 1614, 1984.Locution « bastir/comencier mal plait » au sens de ourdir un infâme complot, v1482, 1694, 1877. Traîtrise bien partagée car félon chez Sarrasins et chez chrétiens. On ne sait, cf narr si engagement solennel sera tenu ou violé ou si ho qui prêtent serment seront parjures, v2646-48. Écrivain tire leçon moral et polit +tôt optimiste ds mesure où traîtres st châtiés : Arneïs aux cervicales brisées,décapitation C, massacre des félons en fuite (v1131-36, 1211-1221). Reli chassés église, v1772-74. Acelin tué grâce pieu aiguisé, v1935-39. Richard abattu d’un coup de poing puis tonsuré, v1959-67 ; jeté en prison où il meurt de chagrin et de lassitude, v2218-2222. Gui succombe le buste tranché en 2 et jeté ds le Tibre v2605-2611. Poète affirme que trahison est préjudiciable, v1775-76. G se dresse presque seul face à ts, lutte contre fourbes, résiste aux tentatives de corruption. 2 fois rejette proposition de C de renier sa reli en échange de terres et de richesses, puis celle du pape qui le charge de confier la garde de Rome au nouveau converti Galafre (G rappelle que c’est rôle de L). refus proposition Gui de partager royaume Rome en 2, v2535-36. Épilogue, Bertrand lassé de attitude L suggère de l’abandonner, refus G, v2673-74. Fidélité absolue G. ttes qualités d’un bon roi, cf vertus que Ch veut inculquer à L : vaillance, sens justice impartiale et implacable, intégrité, capacité de conduire armée et conquérir territoires sarrasins, souci servir Eglise et de se montrer farouche face orgueilleux. G est bien le chef de guerre incorruptible et impitoyable, v1931-33. Comparaison avec léopard, v2175-76, cpagnons de Richard pense qu’il mériterait la couronne. Cpdt couronne est héréditaire et non pour le plus vaillant. Ccl CL texte destiné aux barons, chevaliers, bacheliers. Auteur présente ex à ne pas suivre, dépeint pers royal indigne, propose un modèle de bravoure d’abnégation et de loyauté : G. G reste à sa place : serviteur sacrifiant sa vie. Ce qui cpte c’est défendre avec aide Dieu ordre établi, protéger et fortifier monarchie héréditaire de droit divin. Devoirs vassaliques, repris ds Charroi.Dorothea Kullmann, « Le prologue du CL et le motif du vilain jongleur », Hüe dir, Lectures du CL, PUR, 2013.Passages se référant à situation de performance où jongleur s’adresse à auditeurs. Prologue, locuteur à la 1ère pers s’adresse à auditeurs : « seignor, seignor baron ». leur propose d’écouter « oiez, oïr » sa chanson en vantant mérites et en critiquant « vilains jongleurs ». au milieu de la chanson, v1375-83, public apostrophé ; locuteur annonce que la suite viendra avant le soir. Longueurs des 2 parties chanson ainsi délimitées pourrait correspondre à durée d’une performance réelle. L’une des chansons les + anciennes, pourrait conserver qqch forme chansons orales qui ont pu précéder chansons de geste écrites connues.On peut supposer qu’il y a eu 2 séances en 1 journée. Le public ne serait alors pas de passage ds la rue ou sur la place du marché. Suspense annonce s’efforce de retenir ou de faire revenir auditeurs. G est sur le point de se marier, inquiétude des auditeurs, intervention jongleur présuppose connaissance autres chansons.Prologue : 2 à 5 1ères laisses. Articulation laisses : Apostrophe public suivie annonce chanson « estoire » de ses qualités et son sujet. Laisse 1.Reprise annonce chanson, présentée comme exemple, évocation ex hist Ch, meilleur roi du meilleur royaume. Laisse 2Leçon hist gale à tirer de ex, maxime hist gale qui s’accorde avec ex de Ch. Laisse 3Narrateur effectue glissement vers tps et situation du récit, tt en insérant réflexions gales. Laisses 4-5. Ens cohérent attribuable à un auteur clérical qui, tt en adoptant registre formel et stylistique épopée, insiste sur caractère sérieux de œuvre. V2, 26 : rapport avec l’hist, annonce ex qui implique intention didactique et invite à la réflexion polit (v33-35, 43 diff entre passé et pst). Tte chanson en contradiction avec maxime laisse 3 impliquant une problématisation : G défend légitimité L, bien qu’il soit présenté co incapable. Auteur devait ê érudit, coulant réflexions hist et polit sérieuses ds moule d’une chanson épique pop. Mélange d’une litt orale pop (forme métrique, reprises, formules, apostrophes…) avec élts issus de litt écrite et érudite Motif du vilain jongleur Variantes selon les mss. Locuteur (auteur ou performant) évoque possibilité qu’une autre pers, ainsi qualifiée, pourrait prétendre faire entendre sa voix, ce qu’il critique. Critique suit apostrophe au public et annonce qualités chanson, v1-5.1ère interprétation : Le vilain pourrait vouloir chanter une chanson sur le même sujet, critique d’un ou +sieurs rivaux dénigrés pr mettre en évidence ses capacités supérieures. Interprétation trad qui interprète prologues co élt typique qui prouve performance orale chansons geste, percevant ds locuteur que le performant. Auteur prologue insiste sur aspect clérical, érudit, soulignant lien avec hist sérieuse, ie écrite et un ex véhiculant une leçon imp. 2ème interprétation : critique des jongleurs en tant que tels, cx qui chantent chansons pop en lgue vernaculaire, ss érudition ou sérieux de l’auteur CL. Locuteur pourrait s’identifier à auteur ou à qqu’un qui lirait à hte voix un mss ou à un performant fier d’avoir appris une chanson à partir d’un texte écrit et qui se croirait sup au commun des jongleurs. Quel est dc le sens de ce motif que l’on retrouve ds de nbreuses chansons postérieures ; CL plus ancien ex. Vilain jongleur est aussi celui qui chante ss invite, v5. Fierté de qqu’un qui travaille pr un commanditaire et qui voudrait se démarquer de ts jongleurs ss attaches qui chantent selon envie. Dénigrement de tte la classe, dt narr s’exclut. Dominique Boutet, « Le rire et le mélange des registres : autour du cycle de Guillaume d’Orange », Mathieu-Castellani, G. dir, Plaisir de l’épopée. Vincennes, PUV, 2000, pp. 42-53Pour qu’un héros soit burlesque, faut-il qu’il soit dégradé ? L’esthétique du rire doit-elle reposer sur cette dégradation ?Le cycle de Guillaume repose sur la combinaison du comique et de l’épique, qui atteint Guillaume et ses opposants. Quelle en est la signification ? Source et nature du rire ds ce cycle. Rechercher la justification esthétique et idéologique de cette présence, pfs encombrante, qui contribue au plaisir du texte.Guillaume et Rainouart st comme des représentants de l’une des orientations de la fonction guerrière chez Héraclès et Thor. Pr Guillaume, le rire la bosse sur le nez (court ou courbe selon les chansons), l’usage de ses poings, son surnom Fierebrace, son appétit ; sa vigueur physique presque monstrueuse, sa massue, son intelligence limitée et ses accès de fureur aveugle, tueur de démons, énorme appétit pour Rainouart. L’un des frères de Guillaume, Aïmer, et son neveu Vivien incarnent le type représenté par Achille et Odin. Structure mythique et idéologique associe étroitement Vivien et Rainouart. Burlesque de Rainouart appartient à la structure originelle, renvoie au même fond mythologique que le sérieux de Vivien et son martyre. La veine qui plaisait au public a ensuite été exploitée ds d’autres textes. « L’adaptation du vieux mythe, où tous les éléments faisaient sens, ds le contexte nouveau de l’idéologie chevaleresque du XIIe siècle, où ils deviennent incongrus, engendre le comique ». Voir Héraclès qui avait, ds la Grèce antique, fait l’objet d’une réécriture comique, ds l’Iliade et ds les Grenouilles d’Aristophane. Enfances Vivien, rire se déploie stt ds épisode de l’éducation du jeune héros, enlevé à sa famille, chez des bourgeois : comique social et idéologique. Enfances Guillaume, rire se concentre sur l’épisode des Jeux d’Orange, série d’enchantements burlesques et terrifiants que la Sarrasine Orable déclenche le soir de ses noces. Comique tient à deux facteurs : nature apparemment loufoque des apparitions, ridicule de la victime. Épisode transpose ds un décor épique le modèle folklorique du charivari. Charroi de Nîmes, stratagème issu du folklore : Guillaume se déguise en marchand pr prendre la ville qu’il convoite. Neveu du héros, Bertrand, déguisé en paysan embourbe son chariot par incompétence. Celui qui est élevé est rabaissé non pr le détruire, mais pr le dégénérer. Cohérence de type carnavalesque avec boue comme élément scatologique. Aliscans, truculence généreuse de Rainouart fait contrepoint à l’égoïsme intéressé de Louis et des courtisans, qui se détournent de Guillaume. Moniage Rainouart et Moniage Guillaume. Association de type carnavalesque et folklorique, entre le gigantisme et la nourriture ts développés. Scène comique du Moniage Rainouart où le héros interpelle un crucifix en le prenant pr un homme. Ds les 2 Moniage, satire antimonastique est combinée avec une inversion de type carnavalesque. Fête concept fondamental du cycle. Joie du combat et fête aristocratique. Esthétique de la vitalité. Topos de la pusillanimité de Louis lié au croisement de motifs bibliques et de schémas indo-européens, participe à la mise en place d’une réflexion sur le pouvoir. Bon nbre d’épisodes comiques st traités en recourant aux techniques d’écho caractéristiques de l’art de la chanson de geste. Recherche de type parodique, volonté d’intégration des schémas comiques au discours épique. Réception : culture pop de la place publique, comme la performance orale des jongleurs dt la fonction est de souder la communauté ds un élan dynamique autour d’une voix et d’une idéologie. Un gd nombre de chansons de geste de la 2ème moitié du XIIe visent à entraîner les ho, guerriers professionnels ou non, vers la croisade. Bakhtine, culture comique universelle, s’oppose au sérieux qui isole les groupes sociaux. Rôle du rire ds une entreprise qui vise à retrouver universalité indispensable à la sauvegarde du mythe de la croisade. Norman Daniel, Héros et sarrasins, une interprétation des chansons de geste. CerfInfos relatives au Couronnement de LouisDestrier roi Corsolt, cheval sauvage ms crédible. « Il était merveilleux de voir ce cheval si sauvage, si peu maîtrisable, comme me l’ont dit ceux qui l’ont vu, que seules les pers qu’il connaissait pouvaient s’approcher à moins de 2 mètres ». Portait un énorme poids d’armes, mais « Dieu ! Quel cheval pr celui qui pouvait le maîtriser ! Qd il courait, ni le lièvre, ni le lévrier ne pouvaient rivaliser avec lui ». Guillaume décide d’avoir ce cheval et, en combattant Corsolt, « il épargna le cheval autant qu’il le put, parce qu’il pensait que, s’il pouvait l’avoir, il pourrait alors s’en servir ». Qd il tue Corsolt, il prend le cheval, et rentre à Rome dessus, v. 644-58, 1096-98, 1147-50.Couronnement contient de nbreux dialogues peu ordinaires, dt une étrange tirade contre Dieu de la part du roi Corsolt, conquérant de Rome, qui dit au pape que Dieu l’a ennuyé plus que quiconque au monde. D’un coup de tonnerre il a tué son père, qui est monté au ciel et qui n’en redescendra pas. C’est pourquoi Corsolt se venge sur les chrétiens, et sur les clercs en particulier, v. 522-543. Cela ne correspond à rien de ce qu’un musulman pouvait être raisonnablement amené à dire, et il est peu vraisemblable que ce poète ait pu croire qu’un musulman puisse le penser. Le comédien qui est en lui occupe une telle place qu’il n’est pas facile d’être sûr de ce qu’il veut dire, ms il pourrait s’agir d’une plaisanterie sur la religion, ou de l’expression d’un véritable blasphème bucolique. On dirait que le poète a pensé que les Sarrasins pouvaient raisonnablement ressentir une animosité particulière à l’encontre des clercs, ms l’essentiel du passage concerne les chrétiens et est mis ds la bouche de Corsolt par commodité. Tte haine semble être fruit d’une convention, elle apparaît co formalisée, presque ritualisée, sf là où il y a une raison pressante et naturelle pr qu’éclate la colère personnelle.Les laïcs ne st pas insensibles à la nelle doctrine des indulgences liée à la croisade ; elle semble satirisée ds un dialogue du Couronnement, ds le passage où Guillaume s’entretient avec le pape, qui pr obtenir sa participation au combat, lui offre de la viande ts les jours, autant de fe qu’il le désire, l’absolution (quites) de ts les péchés de sa vie (sf trahison) ainsi qu’une place au paradis : « Mon Dieu ! dit G, aucun clerc n’a fait preuve d’une telle générosité », v. 396-97. S’il est pfs difficile de discerner une plaisanterie à une époque lointaine, celle-ci ne fait aucun doute. Doctrine des indulgences ne se serait ss dte js développée si la mort au cours de la croisade avait été l’équivalent du martyre. Ds plusieurs poèmes, des chrétiens disent que Mahon n’est pas un dieu ms un faux prophète. Bref passage où s’exprime une controverse malveillante, et ailleurs, de rapides allusions à l’hist bien connue. V. 845-53 : « il fu prophete Jhesu omnipotent ». Chrétiens et Sarrasins s’accordent pr une confrontation qui permettra de savoir si Mahon ou Dieu gouverne le monde. La forme la plus élaborée de cette dispute serait ds Couronnement. Corsolt dit que « Dieu est en haut, par-dessus le firmament, ici-bas sur terre il n’a pas un arpent ». Il prévient le pape que lui et Dieu doivent mettre leur litige à l’épreuve : Dieu a les cieux, ms le pape possède la terre, et Corsolt doit en prendre possession par la force (et tuer le clergé), v. 522-40. Frappier voit une doctrine cathare peu identifiable cpdt. Antiquité païenne revendiquée à l’int de la convention Tervagant : roi Galafre, ap avoir pris Rome et expulsé le pape, revendique l’héritage de ses ancêtres, Romulus et Jules César. Auteur a laissé son imagination jouer sur l’unité de cx qui n’étaient pas chrétiens, content de reconnaître aux Sarrasins un certain droit moral. Voir v. 461-69.Noms grecs et bibliques cohabitent, cf « puits de Baratron », Belzébuth, Néron, v. 986-87.Corsolt, neveu du roi Galafre, dit qu’il va tuer Guillaume ds le tps nécessaire pr dresser la table du dîner. Guillaume commence une prière et Corsolt se moque de lui parce qu’il est assez fou pr croire en un dieu qui, en fait ne lui vient pas en aide : messes, sacrements et mariages ne st que du vent, v. 841-43. En répondant à cela que G raconte l’hist de mahon prophète de Jésus qui tourna mal. Christianisme est pure folie et Corsolt se met à prier Mahon, plus brièvement que G. Corsolt réussit à couper un bout du nez de G, ms il saisit sa chance et en finit avec lui qd il essaie de regagner la table à tps. Corsolt s’est montré hostile et impénitent jusqu’au bout. Chrétiens romains menacent St Pierre de ne plus dire de messes ds son église si le champion meurt. Célèbre prière prononcée par G, provoque la discussion avec Corsolt. Réf obscure à la résurection de Ste Anastasia par l’enfant Jésus et Longinus centurion de la Crucifixion, v. 695-789, v. 730-732. Le pape donne une image confuse de l’Eglise romaine qd offre à G en guise de gages autant de nourriture, de fe, de péchés qu’il le souhaite pr la vie, v. 391. G confie à l’abbé de St Martin de Tours, il sera « aussi bien gardé que les reliques des saints » promet l’abbé, v 1994. Christophe Lucken, « Les Sarrasins ou la malédiction de l’autre », Médiévales, 2004, n°46, pp. 131-144.Question de l’altérité au MA. Quelles relations l’Eglise et la soc chrétienne ont-elles entretenues avec cx qui leur étaient étrangers (à l’int et à l’ext des frontières), quelle rep s’en sont-elles faites ?Autres religions : judaïsme, croyances considérées comme « hérétiques » et plus particulièrement l’Islam. Invasions arabo-musulmanes auraient été prévisible selon pseudo-Méthode ds un texte de 692 : répondraient à un principe de causalité qui en prédétermine l’existence et permet d’en expliquer la nature. Si le peuple chrétient paraît devoir s’incliner dvt une violence ennemie, cela résulterait de la volonté de Dieu et répondrait à son projet. Construction d’une image polémique des Sarrasins commença avant l’essor de l’Islam. Perception des musulmans s’appuie moins sur l’Islam que sur les préconceptions chrétiennes de l’hist et de la géogr divine. Ie, qd les chrétiens du Ma se penchèrent sur l’Islam, ils le firent à travers le filtre de la Bible et d’auteurs tels qu’Eusèbe, Jérôme, Augustin et Isidore de Séville. Avec les croisades, la pointe du combat contre les Sarrasins se déplace au nord des Pyrénées. Chansons de geste, telle Chanson de Roland assimilent les Sarrasins aux païens du monde antique dt les cultes paraissent destinés à des statues, religion considérée co une forme d’idolâtrie.Mot Sarrasin entré en usage ds Ant grecque et latine, signifiait « Arabe ». ap l’essor de l’Islam et tt au long du Mâ, les auteurs savants et les historiens employaient « sarrasin » ds le sens d’ « arabe » ou de « musulman ». ds chansons de geste, auteurs ne pouvaient avoir une véritable connaissance du monde arabe ont créé un monde à l’image du leur.Cpdt Sarrasins ont tort et ne st pas chrétiens ; ils relèvent de l’imagination et servent à rep de façon conventionnelle l’ennemi que doivent affronter les héros, qu’ils soient romains, arabes ou de tte autre origine. Les Sarrasins de ces textes ne reflètent pas l’attitude officielle chrétienne théologique et polémique envers les Arabes et les musulmans, ces Sarrasins ne seraient que des créatures de fiction. Chansons de geste n’auraient aucune implication idéologique ou polit, ni aucun effet sur le lecteur et sa rep du monde. Est-ce si vrai que cela ?"#78K`‡”§R Z Ž ¡ Æ Ò ˜ © –Ÿ¡ª.3!iq•™a} $*hmÆË5F¨²òúúos¢§×Ü ÙêQ[Ûß<Yx–š°¸W[€…œ ÍÕ óëóÛóëÑëÑëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊëÊë hÑIÝhÑIÝhÑIÝhÑIÝ56hÑIÝhÑIÝ5mHnHsH uhÑIÝhÑIÝ5jhÑIÝhÑIÝ5UP9abc¦§./X  v6œ|AýÚÄ ² Þ Ã"ì#ý&þ&Í'Î'ýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýÅýþv}áå§ ¯ Õ Û —!Ÿ!Ù"ê"Y$m$À%È%*&3&Í'(('(l,n,C.F.00n0{0022>2C2c2h2€2…2è2í233I3N344s4x4ž4§4#888ñ8ú8û89µ9Î9œ:¦:à:9;G;T;U;‘;®=·=G>_>p@‹@÷A B‘D•DáEF#F0FBFHFÏFÒFOGbG G§GùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñçñùßùßùñçñùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñùñçñùñùñùñùñùñùñùñçñùñùñùñùñhÑIÝhÑIÝH*hÑIÝhÑIÝ56hÑIÝhÑIÝ5 hÑIÝhÑIÝXÎ'Ï''(((Î)¡+Ù-·.¸..0/000100Ž0¿0ª4Ò6¢9T:ß:T;U;‘;Ç<D=­=®=ýýýýýýýýýýýýýýôôïïïïýýýýýýýgdÑIÝ„Ä`„ÄgdÑIÝ®=·=ù=>>F>G>_>@o@p@‹@öA÷A BaBBD‘D•DàEáE0F1F#GNGOGbGHyHýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýýý§GúGþGEHIHmHvH{H~HƒHŒH¿HÇHíHöH-I5IYIbI~I†I¾IÆIúIJ[J`JJ’JKK‡KK¡K¦KãKíK'L/LTL_L 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